BAROMETRE IMMOBILIER : Mai 2022, tendance à la baisse en agglomération mais toujours à la hausse en zones rurales
Le baromètre Meilleurs Agents de l’immobilier en mai met en avant un marché de l’immobilier qui souffre dans les grandes agglomérations, et qui reste porteur dans les zones rurales.
Le retour des beaux jours et du printemps sont logiquement synonymes de regain d’activité pour l’immobilier. Cette année semble plus timide.
On constate un manque de dynamisme qui révèle toutefois de fortes disparités nationales. Les principales grandes agglomérations souffrent le plus de cette absence d’entrain. Depuis la sortie de l’hiver, elles ont vu leurs tarifs grimper de seulement 0,7%, soit 2 fois moins que l’année dernière à la même période. Si quelques-unes des communes du Top 10 font exception (Marseille, Strasbourg et Montpellier avec respectivement 0,9%, 0,8% et 0,5% de hausse en 1 mois), la majorité d’entre elles baissent ou stagnent en d’avril. Nantes (-0,1%) et Toulouse (-0,2%) passent dans le rouge, dans la lignée de Lille (-0,3%) et Nice (-0,5%).
Paris, elle, continue pour le huitième mois consécutif à reculer et ne connaît pas d’embellie ni même de répit (-0,2% à 10 170 € le m2).
A l’inverse Le marché de l’immobilier est toujours à la hausse dans les zones rurales.
Du côté des zones rurales, en revanche, l’effet « printemps » est bien là. Avec 0,9% d’augmentation en un mois, ces secteurs explosent littéralement leurs performances d’avant la crise sanitaire du COVID (+0,2% en avril 2018 et 0,1% en avril 2019).
image source : mysweetimmo