Après une année exceptionnelle en 2021 (record de 1 178 000 ventes, prix en hausse de +7,1 %), le marché du logement reste solide. Même si un ralentissement est probable au cours de l’année 2022.
L’inflation est actuellement le principal indicateur économique à surveiller pour le marché du logement. L’éventuel impact de la guerre en Ukraine n’est pas encore mesurable, mais la confiance des ménages a fléchi en mars et avril.
Les ventes sont en légère baisse depuis septembre 2021 sur 12 mois glissants, mais le marché se maintient à un niveau élevé. Les candidats à l’achat répondent toujours présents : à fin février 2022, 1 187 000 ventes avaient été réalisées sur 12 mois.
Les prix poursuivent leur mouvement de hausse, avec +7,9 % en France sur un an, au 1er mai 2022, soutenus notamment par la rareté de l’offre de biens à vendre. En province, les prix sont en hausse de +9,0 % sur un an, tirés par les maisons (+10,2 %).
Jusqu’à présent, la hausse de l’inflation n’avait pas eu d’impact significatif sur les taux d’intérêt à long terme sur les marchés financiers. Ce n’est plus le cas depuis janvier 2022, l’inflation étant perçue comme plus durable. Or les établissements de crédit prennent pour référence ces taux à long terme pour fixer le taux des crédits à l’habitat. A fin février 2022, les taux des crédits immobiliers, en moyenne de 1,09 % hors renégociations de crédit d’après la Banque de France, restaient très proches de leur plus bas historique (1,06 % en décembre 2021), ce qui reste un facteur de soutien important du marché.
Source et données : FNAIM