Vous souhaitez réaliser des travaux de rénovation énergétique ? Depuis le 1er janvier 2022, il existe pour les propriétaires occupants de passoires thermiques, c'est-à-dire de logements classés « F » ou « G » au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) et aux revenus modestes (souvent exclues des emprunts bancaires classiques) un prêt complémentaire aux aides existantes qui finance, en contrepartie d’une hypothèque, le reste à charge de travaux visant à réduire la consommation d'énergie (isolation, chauffage) : le Prêt avance rénovation (PAR). Son montant ? De 3 500 € à 30 000 €.
Vous remboursez lors de la vente du logement ou au moment de la succession
Créé par la loi Climat et résilience de 2021 et inspiré du Prêt avance mutation, le Prêt avance rénovation a été mis en place pour financer la rénovation des passoires thermiques, soit les logements classés « F » ou « G ». L’astuce ? Le capital emprunté est « soldé » lors de la vente du logement ou au moment de la succession.
Un prêt complémentaire garanti par une hypothèque
Ce prêt complète la part du coût des travaux non couvert par les aides (MaPrimeRénov', primes des certificats d'économie d'énergie, aides locales, éco-prêt à taux 0, TVA à 5,5 %). Son taux d’intérêt est au maximum de 2 % (sans frais de dossier, sans assurance emprunteur et sans indemnité de remboursement) et il est assorti d’une hypothèque sur le bien immobilier, complétée d’une garantie de l’État à hauteur de 75 % du montant du crédit, au cas où la valeur du bien ne le couvrirait pas.
Pour l’instant seules trois banques le proposent : La Banque Postale, le Crédit Mutuel et le CIC.
source :newsletter nestenn